RAINIER LERICOLAIS pour l’exposition « MAN RAY ET LA MODE ! » (Musée du Luxembourg)
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Pour ce nouveau projet avec le Musée du Luxembourg, nous avons proposé à Rainier Lericolais de prendre les commandes .. Il est revenu, accompagné d’amis, avec cinq titres poétiques et lumineux, solarisant les accords rêveurs de sa musique d’argentique pop et de respirations magnétiques. En pleine lumière. Le soleil joue à travers les feuilles des grandes branches du parc du Luxembourg, les reflets dans les bacs racontent une autre histoire, les silhouettes sont autant danseuses que statues. On déambule avec l’intense envie de se perdre dans ce décor ..
Merci Rainier & compagnons de jeux
Dans le contexte actuel, nous devrons naturellement attendre la ré-ouverture des lieux de culture pour découvrir cette exposition au Musée du Luxembourg. Pensée spéciale pour tous nos amis artistes et ceux qui la diffusent, la soutiennent, l’imaginent
Exposition « Man Ray et la mode »
Explorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel – et les plus grandes revues – Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar. Alors que la photographie de mode balbutie encore, Man Ray développe dès 1921 une esthétique nouvelle et moderne, faite d’inventivité technique, de liberté et d’humour. Ses expérimentations et ses clins d’œil surréalistes brouillent les frontières entre l’art et la mode et font de lui l’un des inventeurs de la photographie de mode contemporaine
Rainier Lericolais
Rainier Lericolais (né en 1970 à Chateauroux – vit et travaille à Paris) est artiste et musicien, collectionneur de disques et fin connaisseur de musique. Son travail explore principalement les liens entre arts plastiques et musique. Il manipule avec érudition des formes, des sons, des images qu’il transpose en objets et musiques sous forme de sculptures, d’oeuvres sur papier, d’enregistrements, d’improvisations, de concerts, de fanzines, de disques et de pièces radiophoniques. Ces réalisations sont à la fois minutieuses et cultivées, précieuses et modestes. Il puise par ailleurs son inspiration dans une (contre-)culture musicale encyclopédique et dans une approche de la littérature, de l’art et du cinéma à la fois curieuse et éclectique. L’artiste fait dialoguer références savantes et cultures populaires. La discographie de Rainier Lericolais compte plus de 100 références, dont plusieurs albums dédié à des cinéastes (Dots per image en 2013, en hommage à Chris Marker), des espaces muséals et des expositions d’art contemporain (Paroles effeuillez pour le LaM de Lille et le musée Maillol à paris; Down at the industrial club pour le Centre culturel Suisse et Le musée d’art Moderne Centre G. Pompidou ; Le Son des Dunes pour le FRAC Nord Pas de Calais, ). Il navigue entre musiques classique et contemporaine, electronica et pop langoureuse, entre textures numériques et pureté instrumentale parsemées de voix aériennes fragmentées. Parfois comparé à l’école autrichienne (Christian Fenesz, Tujiko Noriko du label Mego), Rainier se joue de nos habitudes d’écoute et nous laisse entrevoir une chorégraphie sonore où l’imaginaire est perpétuellement bousculé, tout en délicatesse. Sa musique fait autant appel à l’intellect qu’au domaine charnel. Il a collaboré avec des artistes aussi divers que Simon Fisher Turner, Stephan Eicher, Klara Lewis, Pierre-Yves Macé, David Sanson ou Sylvain Chauveau.